vendredi 8 janvier 2010

Bonne année, bonne crise !

Il est de coutume d’offrir ses bons vœux à l’aube d’une nouvelle année. Que puis-je vous souhaiter pour 2010 ? Je ne peux m’empêcher de faire en ce début janvier un parallèle entre les nombreuses demandes de conseil que j’ai reçues ces derniers jours de la part de personnes ayant fait des crises de foie après les excès des fêtes… et 2009, qui restera dans les mémoires une année de crise ! Je parle bien évidemment de la crise économique, qui a touché tous les secteurs et toutes les consciences… de la crise sanitaire provoquée par cette pseudo-pandémie de grippe annoncée à grand renfort de médias et à propos de laquelle les polémiques vont bon train… de la crise de Copenhague, ce rendez-vous manqué de la planète...
Ah la crise !... Voilà un mot douloureux. Il serait pourtant bon que l’on comprenne que derrière ce mot, ce sont des opportunités et des espoirs qui se cachent. L’origine grecque de ces cinq petites lettres, « krisis », ne dit pas autre chose : traduisez « décision », « jugement »… La crise est un changement, en bien ou en mal, survenant dans le cours d’un processus. Ce changement appelle immanquablement une réaction, des décisions et ce faisant des solutions pour d’autres changements. Je vous recommande particulièrement en ce début d’année la lecture d’un petit livre jubilatoire intitulé « Qui a piqué mon fromage ? » (Ed. Michel Laffont). L’auteur, Spencer Johnson, y raconte l’histoire de deux souris et de deux gnomes enfermés dans le même labyrinthe. Tous se nourrissent d’un fromage placé quelque part dans le labyrinthe jusqu’à ce que ce dernier disparaisse. Crise ! Dès cet instant, les souris, malgré leur esprit fruste, commencent instinctivement à chercher un nouveau morceau de fromage. Les gnomes, pourtant plus intelligents, trépignent, s’étouffent de colère et dépriment jusqu’à ce que l’un d’entre eux se libère de ces sentiments et comprenne finalement que la recherche d’un autre morceau de fromage est une expérience fortifiante et gratifiante. Celui-là survivra, pas l’autre…
Bien entendu, ce livre doit être lu comme une parabole sur les difficultés que nous éprouvons tous à nous adapter au changement, pourtant inéluctable. Libérons-nous de nos carcans de pensée et de nos préjugés pour qu’à chaque crise que nous ayons à affronter, nous trouvions des solutions. Elargissons notre façon de voir en évitant les solutions toutes faites que l’on nous apporte sur un plateau d’argent. Réfléchissons de nous-mêmes au pourquoi du comment. C’est ce que nous faisons à Natura Mundi : notre approche de la santé est résolument causaliste. Derrière les symptômes, cherchons l’origine, et agissons à la cause. C’est ainsi que l’on progresse. Plus vite nous agirons, mieux ça ira. Face à une crise de foie, plus vite je réforme mon alimentation, plus vite j’adopte les bons remèdes, plus vite je me sens bien. C’est un peu une crise de foi(e) mondiale que nous vivons !
Alors que certains dépriment ou tempêtent aujourd’hui contre la crise, je préfère pour ma part, comme les petites souris de Spencer Johnson, profiter de l’occasion qui s’offre pour explorer vaillamment ce nouveau labyrinthe et devenir un acteur résolu de ce monde qui change. Je ne peux donc que vous souhaiter, dans ces crises autant inévitables que salutaires, d’être l’acteur de votre bien-être, de votre santé et de celle de la planète !

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