mercredi 17 mars 2010

L’Armoire aux Herbes se referme… à double tour

« Nous vivons depuis dix ans sous les menaces, dans un climat d’insécurité et dans la nécessité de tout justifier aux yeux de personnes qui ne connaissent rien de notre réalité. (…) Nous choisissons la paix et la liberté et la conséquence de choix, c’est le retrait stratégique et volontaire. » Ainsi débute le « testament » d’une des plus grandes herboristes canadiennes, qui vient de jeter son tablier. Ce texte émouvant, je vous invite à le découvrir dans son intégralité ci-dessous. Danièle Laberge, fondatrice de l’Armoire aux Herbes, est l’une des premières victimes de la nouvelle règlementation canadienne. Elle n’a pas franchi l’« épreuve pharmaceutisante » (sic) désormais imposée par Santé Canada. Ses remèdes ne passent pas sous les fourches caudines de la standardisation. Ce processus, assène-t-elle, « n’est que la preuve d’un produit mort, dans lequel ne coulent plus les sources de la vie qui elle, est d’abord et avant tout changement. »
Le XXème siècle fut le siècle des guerres idéologiques. Après bien conflits et des souffrances, une forme de conscience planétaire en a émergé. Le XXIème siècle nous dit-on sera un siècle de spiritualité. Cette ouverture elle aussi se fera dans la douleur. L’humanité va continuer à tarir ses sources créatives, spirituellement parlant, tout en allant toujours plus loin dans le matériel. Danièle Laberge, herboriste-guérisseuse, en est l’exemple du moment. Ses productions que l’on assassine ne se résument pas qu’à des produits. « Pour nous, dit-elle, la qualité de nos plante (…) est d’ordre vibratoire ».
Que faire face au matérialisme ? Gardons tout simplement notre philosophie de la vie. Je suis persuadé que nous sommes chacun artisan de notre propre destin. Je prends pour modèle le livre des Transmutations, le Yi-King, à mes yeux la plus grande référence spirituelle de l’Humanité. Tout est impermanence, nous dit-il. Et dans toute épreuve, nous pouvons imaginer une issue. Loin d’être passive dans l’épreuve qu’elle vit, Danièle Laberge est actrice de son destin. Elle écrit : « Je suis une poupée russe vivante (…) Je suis aussitôt prête à aller encore plus profondément contacter mon essence pour comprendre et continuer à remplir la mission qui justifie ma présence sur cette terre (…) On peut couper l’élan à une herboristerie traditionnelle. Mais on ne peut pas démolir une herboriste de souche, une biodynamicienne de cœur, une femme de la terre et une guérisseuse.... ». Quelle force intérieure chez cette femme ! Quelle clairvoyance chez cette dame qui voit l’intuition « comme source de connaissance pour l’avenir » tout en reconnaissant humblement que la société actuelle ne va pas dans le même sens ! On peut manipuler la matière, la désagréger, la reconstruire selon nos besoins (OGM, nucléaire…). On peut ignorer superbement la dimension vibratoire du vivant et la finalité même de l’humain sur terre. On n’arrêtera pas la roue du temps. Plus la difficulté est intense aujourd’hui, plus beau sera le résultat demain. Du moins pour ceux qui sont en conscience dès maintenant !

« Raisin vert, raisin mûr, raisin sec,
tout est changement,
non pour ne plus être,
mais pour devenir ce qui n’est pas encore »
Marc Aurèle

1 commentaire:

  1. Nous avons besoin des herboristes, j'espère qu'une nouvelle loi en leur faveur verra le jour. Les plantes sont nos amies et nous apportent beaucoup sans les effets secondaires de l'allopathie. J'espère qu'une prise de conscience collective se fera en ce sens. Merci pour vos articles et vos conseils.

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