lundi 1 novembre 2010

Mais qu’est-ce que vous attendez ?

L’heure n’est pas à se demander quand auront lieu les prochaines vacances ni quelle sera la météo dans huit jours. Ni d’ailleurs de quoi seront faites nos retraites. Voilà encore une bataille bien nombriliste pour les petits humains que nous sommes. Non, nous ne pouvons plus nous tromper de combat. Nos vrais problèmes sont ceux qui demain vont toucher la planète toute entière. Quelles seront les conséquences environnementales du déséquilibre géo-planétaire actuel ?
J’ai l’impression comme beaucoup de mes collègues de prêcher dans le désert. Il y a des choses certainement difficiles à faire si l’on veut sauver la planète, mais il y a aussi des gestes simples à adopter. L’état de notre écosystème est gravissime. Après avoir tapé sur les ressources fossiles de la planète, sur ses ressources nutritionnelles de surface, voilà maintenant que nous pillons aussi la mer. Dans un livre impressionnant, « La mer engloutie », Taras Grescoe raconte le pillage organisé des mers. Nous savons que la nature s’épuise. Que l’on exploite les océans de façon outrancière n’est pas tout à fait nouveau mais cette fois nous touchons le fond. Et quand je vois dans mon entourage des amis se disant concernés par les problèmes d’environnement être incapables de boycotter les produits de la mer ou des plats à base de viande, je ne peux m’empêcher de les interpeller : que voulez-vous ?
La solution pour demain, c’est de revenir au végétal. Il faut que ce message passe auprès du plus grand nombre : l’utilisation des plantes de façon systématique est incontournable. D’une part pour entretenir notre biodiversité alimentaire et la biodiversité sur la planète. D’autre part pour préserver la propension de notre terre nourricière à nous apporter de quoi vivre dans un environnement viable ! Ce combat là, ce n’est pas dans cent ans que nous devrons le mener, c’est maintenant ! Cela appelle inévitablement des changements de comportements chez tout un chacun. On peut tout à fait systématiser le végétal dans notre assiette. Comme on a tous la possibilité d’utiliser des ressources thérapeutiques simples : les plantes médicinales. C’est aujourd’hui qu’il faut le faire plutôt que de faire appel à une armada de médicaments polluants une fois que l’on est tombé malade… L’humanité vit l’histoire de « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite…», en référence au bel ouvrage d’Olivier Clerc paru il y a deux ans. Si nous ne faisons rien, tous et tout de suite, au quotidien, si nous ne modifions pas nos comportements, nous allons bientôt nous rendre compte que nous sommes cuits. Et nous serons vraiment cuits ! Nous n’aurons plus la possibilité de faire d’autre choix que de nous dire : « On va crever » ! Devenons verdoyants mais ne restons pas légumes… Alors qu’attendez-vous pour changer (vite) ?
La nature est bien foutue !

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