Hommes,
protégez vos compagnes !
Pour contrôler
notre fécondité, nous les humains allons jusqu’à prendre des risques
inouïs ! Dans le prochain livre à sortir aux Editions du Rocher, le
Professeur Joyeux et Dominique Vialard, nous font l’exposé de ce que l’on
inflige à la gente féminine avec la pilule contraceptive notamment. Au nom
d’une soit disant liberté comportementale, les hommes font prendre des risques
à leur femme pour éviter toute fécondation.
C’est vrai que c’est le bonheur pour nous les hommes : la
pilule, le stérilet, la ligature des trompes… cela nous concerne seulement de
loin. Toutes ces méthodes sont efficaces, mais elles ont de quoi gâcher le
quotidien de nos compagnes pour des années, ou tout le
restant de leur vie. Au nom de l’Amour ?
Je me pose donc une question : comment ferait le monde végétal s’il
voulait contrôler sa fécondité ? Une fleur étant le sexe de la plante, choisirait-elle
de rendre stérile ses étamines ou son pistil ? Car chez nous c’est bien
sur l’organe féminin que l’on s’acharne ! A l’image du sexe masculin, les
étamines sont au moins aussi faciles d’accès. Et il y a bien une technique
simple, peu coûteuse et efficace chez l’homme, c’est la vasectomie. Comme les
auteurs de ce livre « Pilule
contraceptive : les dangers qu’on vous cache, les nouvelles alternatives »
le citent : « en France, vasectomie
continue à rimer avec castration. Il s’agit pourtant d’un vrai geste d’amour
que bien des hommes déjà pères pourraient offrir à leur femme. »
Cette technique
est en effet une solution employée par des milliers de messieurs dans de nombreux
pays. Mais en France, lorsqu’il s’agit de toucher à l’organe masculin, on peut
s’attendre aux foudres du coq ! Cette pratique a même été considérée comme
une intervention mutilante durant de nombreuses années par l’Ordre des médecins
et donc non légale. Mutilante ? Relativisons… elle revient à sectionner
les canaux déférents qui acheminent les spermatozoïdes. D’ailleurs on le sait,
elle entraîne rarement des complications. Et son coût est bien faible pour une
intervention qui se fait en hôpital. Ce n’a été finalement qu'en 2001, qu'une
loi a reconnu et autorisé la vasectomie à visée contraceptive. Si elle entraine
la stérilité définitive chez l’homme, ce n’est donc pas une castration !
Cela n’entraine aucune modification hormonale, pas de baisse de vitalité, pas
de perte de libido et n’a aucune conséquence négative sur les rapports sexuels.
Bien au contraire : le couple se sent alors libre et détaché du risque de
procréer. Une totale liberté qui met en toute confiance la partenaire.
L’épanouissement sexuel ne peut qu’être bien plus grand pour elle.
En tant qu’homme, notre
rôle est de protéger notre femme, notamment des méfaits de la pilule. Alors si
les hommes sont si virils qu’on le dit, ne serait-ce pas à eux de proposer et d’assumer
la contraception dans le couple ? Bravo aux messieurs qui sont arrivés
jusqu’à ces lignes, les autres auront sûrement pensé que ce sujet leur casse
les c…
Monsieur Astier,
RépondreSupprimerVous avez raison d'impliquer ces messieurs dans le domaine délicat de la contraception, après tout, si le plaisir est partagé, les responsabilités devraient l'ètre aussi ! Quelle angoisse permanente pour une femme qui ne peut se permettre une grossesse de toujours ètre sur la brèche et d'en perdre sa spontanéité comme du reste vous dites si bien, sans compter les risques qu'elle prend pour sa santé. Il faut changer les mentalités, la contraception n'est pas qu'une histoire de femmes!
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis complètement d'accord ! Je cherchai une solution pour éviter à ma compagne d'avaler son petit cachet quotidien, afin que notre épanouissement reste maximum ...
Enfin, c'est gentil la vasectomie, mais à 24 ans, c'est moyen ;-)
Je débute tout juste mes recherches ... Peu de solutions se présentent..
Merci pour votre article
Effectivement vu votre âge, il est préférable d’avoir atteint un stade ou votre couple a construit une famille, vivante autour de un ou plusieurs enfants selon votre souhait. La vasectomie a alors toute sa raison d’être.
SupprimerJe vois nombre de connaissances autour de moi qui vivent cette période intermédiaire à l’aide du contraceptif masculin le plus simple d’emploi : le préservatif… avec tous ses désagréments physiques, il est vrai. Mais il vaut mieux avoir une politique de prise de conscience des dangers ultérieurs de produits tels que la pilule.