L’Armoire aux Herbes
se referme… à double tour
«
Nous vivons depuis dix ans
sous les menaces, dans un climat d’insécurité et dans la nécessité de tout
justifier aux yeux de personnes qui ne connaissent rien de notre réalité. (…) Nous
choisissons la paix et la liberté et la conséquence de choix, c’est le retrait
stratégique et volontaire. » Ainsi débute le « testament »
d’une des plus grandes herboristes canadiennes, qui vient de jeter son tablier.
Ce texte émouvant, je vous invite à le découvrir dans son intégralité sur mon
blog. Danièle Laberge, fondatrice de l’Armoire aux Herbes, est l’une des
premières victimes de la nouvelle règlementation canadienne. Elle n’a pas
franchi l’« épreuve
pharmaceutisante » (sic) désormais imposée par Santé Canada. Ses remèdes
ne passent pas sous les fourches caudines de la standardisation. Ce
processus, assène-t-elle, « n’est
que la preuve d’un produit mort, dans lequel ne coulent plus les sources de la
vie qui elle, est d’abord et avant tout changement. »
Le XXème siècle fut le siècle des guerres idéologiques. Après
bien conflits et des souffrances, une forme de conscience planétaire en a émergé.
Le XXIème siècle nous dit-on sera un siècle de spiritualité. Cette ouverture
elle aussi se fera dans la
douleur. L ’humanité va continuer à tarir ses sources
créatives, spirituellement parlant, tout en allant toujours plus loin dans le
matériel. Danièle Laberge, herboriste-guérisseuse, en est l’exemple du moment. Ses
productions que l’on assassine ne se résument pas qu’à des produits. « Pour nous, dit-elle, la qualité de nos plante (…) est d’ordre
vibratoire ».
Que faire face au matérialisme ? Gardons tout
simplement notre philosophie de la
vie. Je suis persuadé que nous sommes chacun artisan de notre
propre destin. Je prends pour modèle le livre des Transmutations, le Yi-King, à
mes yeux la plus grande référence spirituelle de l’Humanité. Tout est
impermanence, nous dit-il. Et dans toute épreuve, nous pouvons imaginer une issue.
Loin d’être passive dans l’épreuve qu’elle vit, Danièle Laberge est actrice de
son destin. Elle écrit : « Je
suis une poupée russe vivante (…) Je suis aussitôt prête à aller encore plus
profondément contacter mon essence pour comprendre et continuer à remplir la
mission qui justifie ma présence sur cette terre (…) On peut couper l’élan à une herboristerie traditionnelle. Mais on ne
peut pas démolir une herboriste de souche, une biodynamicienne de cœur, une
femme de la terre et une guérisseuse.... ». Quelle force intérieure
chez cette femme ! Quelle clairvoyance chez cette dame qui voit
l’intuition « comme source de
connaissance pour l’avenir » tout en reconnaissant humblement que la
société actuelle ne va pas dans le même sens ! On peut manipuler la matière, la
désagréger, la reconstruire selon nos besoins (OGM, nucléaire…). On peut
ignorer superbement la dimension vibratoire du vivant et la finalité même de
l’humain sur terre. On n’arrêtera pas la roue du temps. Plus la difficulté est
intense aujourd’hui, plus beau sera le résultat demain. Du moins pour ceux qui
sont en conscience dès maintenant ! Jean-François Astier.
« Raisin vert,
raisin mûr, raisin sec,
tout est changement,non pour ne plus être,
mais pour devenir ce qui n’est pas encore »
Marc Aurèle
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