Mère Grand, Mère Grand, pourquoi avez-vous de grandes dents ?
Grand-mère Sécu est-elle sur son lit de mort ? Cette
année son déficit atteint 27 milliards ! Ahurissant… Cette fois, ce sont
les dépenses de santé qui creusent le
trou. Entendez les frais hospitaliers, le coût des visites chez le médecin, le
pharmacien, les soins en général. Grand-mère est bien malade, et obèse de
surcroît : la somme de ses dépenses s’élève à plus de 317 milliards
d'euros… Va-t-elle crever d’asphyxie ou éclater comme un énorme ballon ?
Au cœur de cette mascarade financière : les affections
de longue durée (ALD). Ainsi, la prise en charge des patients qui souffrent de
diabète, de cancer, d’hypertension artérielle, pour ne citer que ces trois
principales maladies, sont le plus en augmentation !
Est-il besoin de rappeler que ces maladies viennent en fait
d’un manque d’éducation à la santé ? Eh oui, la preuve est là : la
prévention, ça ne fonctionne pas. Ce dont nous avons besoin, c’est
d’une véritable éducation à la santé et à l’alimentation. Je m’insurge lorsque je
vois des slogans du genre « La santé
passe par mon pharmacien » ou quand un laboratoire pharmaceutique
clame qu’il « s’engage à promouvoir
une santé durable ». Quoi de plus dispendieux, quoi de plus fallacieux
? Si Hippocrate était là, il nous dirait que la santé passe par notre
estomac ! On le sait, la plupart des causes du cancer, de l’hypertension
ou du diabète viennent de désordres alimentaires associés à un environnement
empoisonné.
Notre Sécurité sociale ne nous sécurise en rien. Nous vivons
en fait en insécurité sanitaire… Cette institution d’après-guerre nous parle de
« dépenses de santé » alors qu’en réalité il s’agit de dépenses de maladies. Et cette assurance maladie assure de moins en
moins... Voilà une idée généreuse qui a fait son temps et il est plus que temps
de réfléchir à un nouveau système. Le modèle des mutuelles, qui responsabilisent
l’adhérent en l’incitant à se maintenir en santé, est une piste parmi d’autres…
D’ailleurs, comment un organisme qui prétend faire de la santé peut-il être
déficitaire ? On nous présente la Sécurité sociale comme un droit acquis
pour tous. C’est faux ! Ce droit ne sera jamais acquis ! Et pour
cause : le droit à la santé n’existe pas. La santé est une notion
positive…La seule réalité que je connaisse est le devoir à la santé, à sa santé.
La prévention est une fausse bonne idée car toute prévention induit et cultive forcément
l’idée de maladie. A l’inverse, l’éducation à la santé consiste à entretenir et
à se maintenir en santé. C’est là le rôle, entre autres, des naturopathes
tandis que la médecine conventionnelle patauge dans la maladie et ses dépenses.
Elle ne pourra plus s’en dépêtrer. Avec un trou de la Sécu qui ne fait
qu’augmenter, allons-nous léguer une gigantesque dette à nos enfants ?
J’entends demain Mère grand devenue Grand méchant loup éructer : « Cotise mon enfant, cotise ! ».
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