lundi 2 juillet 2012

Plantes&Santé n°125 - Juin 2012

Un, deux, trois, nous irons au bois !

Une petite balade en forêt, quoi de mieux pour se revigorer et prendre une dose de bonne santé ? Je vais être rabat-joie car ce n’est malheureusement plus le cas. L’être humain, en quelques décennies, a tellement modifié les équilibres qu’on voit maintenant les conséquences mesurables de sa bêtise : la maladie de Lyme, dite aussi maladie des tiques, en est une triste démonstration. La borrélie, bactérie responsable de cette infection, est en effet de plus en plus fréquente. Au point que l’on commence à parler de pandémie dans de nombreux pays.

Des chiffres assez affolants disent que 80 % de la population française pourrait être atteinte. En zone rurale, certains animaux porteurs de tiques sont devenus trop abondants comme les chevreuils ou les sangliers, alors que les prédateurs de ces tiques, comme les batraciens, tendent à disparaître. Les modifications climatiques ont fourni aux tiques une opportunité de mieux se développer. Au-delà, on soupçonne les aoûtats, les araignées ou les moustiques d’être eux aussi vecteurs de la borréliose mais également de cofacteurs infectieux, bactériens ou viraux.

 Les Allemands, par l’utilisation d’un test fiable, ont permis de traiter pas moins de 900 000 personnes atteintes en 2010. En France, on en répertorie… 5 000 ! Comme si la borréliose s’était arrêtée à la frontière ! Le monde universitaire français refuse toujours de reconnaître l’importance de cette maladie. Ce sont les scientifiques d’autres pays qui mettent en avant les multiples variantes de cette maladie.

 Vous pensez souffrir de rhumatismes, de sclérose en plaque, de fatigue chronique, de dépression ou votre enfant souffre d’autisme ? Cela est peut-être simplement dû à une infection par borrélies ! En effet, si on liste tous les symptômes existant sur Terre, la borréliose est capable d’en générer largement plus de la moitié ! Un épiphénomène encore mal compris mais pourtant bien réel.

 Dans cette volonté de comprendre, des chercheurs ont remarqué que la borréliose trouve un terrain propice à son développement dès que notre organisme est en conflit face à des molécules chimiques ou indésirables. Or, aujourd’hui, la démarche pharmacologique est justement de générer des conflits en vue d’une disparition de symptômes et à l’aide de produits… chimiques. La boucle est bouclée ! S’il s’avère que huit personnes sur dix prennent des médicaments pour des pathologies ayant pour cause la borrélie, on devine alors l’ampleur du problème !

Deux bonnes nouvelles dans tout ça : d’abord, une tique ne nous infecte pas toujours et plusieurs heures sont nécessaires pour cela. Après une balade en forêt une inspection santé de notre peau est rapidement nécessaire. D’autre part, on peut parfaitement vivre en bonne santé avec une borréliose. Il suffit de maintenir un contrôle sur la bactérie. Et c’est là que des produits naturels stimulant l’immunité agissent. Avec un terrain renforcé en parallèle. Les plantes médicinales ont ici tout leur intérêt, d’autant qu’elles sont… naturelles.

Jean-François Astier

 

« Il ne faut pas ex-aspérer, il faut es-pérer. L’exaspération est un déni de l’espoir.» Stéphane Hessel.



Plantes&Santé n°125 - Juin 2012


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