Quand la science rejoint la conscience…
J'ai pris conscience à l'âge de 12
ans que notre belle planète est un milieu fermé. A cette époque, en m’initiant
aux bases de la climatologie, j’ai compris qu'il suffirait de quelques grains
de sable pour que le rouage se grippe. C’est à 12 ans, dans la foulée de cette
logique que j’ai adhéré au discours écologiste. Aujourd'hui, plus de trente ans
plus tard, la science vient de confirmer « l’approche écolo ». 22 chercheurs
ont publié dans l'illustre revue scientifique « Nature »* les
résultats d’une étude qui n’avait pas de
prime abord un discours écologique. Leur texte dit clairement que des
changements massifs et irréversibles bouleverseront l'environnement avant 2100 ce
qui mettra en péril les espèces vivantes. Et l’Humain avec. Ce changement ne se
ferait pas progressivement mais brutalement sur quelques années, ce qui rendra
impossible toute adaptation.
Pour réaliser cette étude, ces
chercheurs ont comparé les données environnementales actuelles avec celles qui
ont engendré les dernières transitions bouleversantes dans l'évolution de la
terre. Comme la dernière transition glaciaire-interglaciaire d'il y a 15.000
ans ou celle de la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années. Connaissez-vous
le phénomène de la « terre boule de neige » ? Notre planète, après
avoir connu une baisse des températures brutales de 50C° il y a 700 millions
d'années a été recouverte de glace jusqu'en équateur. Ceci dura quelques…
millions d'années. Puis ce sont les volcans qui en se réveillant font
qu'aujourd'hui nous sommes vivant. On sait maintenant que le carbone rejeté par
les volcans est piégé par le plancton qui le dépose dans les fonds marins. Par
les mouvements tectoniques il s'enfonce ensuite lentement dans le magma. Cela
relance l'activité volcanique qui libère à nouveau ce CO2. Et la boucle est
bouclée.
Il est incroyable de voir comment
la planète à pu retrouver un équilibre même après ces bouleversements. Mais
cela s'est fait sur un laps de temps extrêmement long. Et nous, espèce ô
combien intelligente, nous sommes capables en moins d'un siècle de saboter ces équilibres
par les seules conséquences liées à notre activité
humaine. J'aborde ce sujet dans Plantes & Santé car même si le dernier
individu n'y survivra pas, telle est la conclusion de ces chercheurs, le règne
végétal lui continuera… et peut-être que demain au moins, les plantes seront en
bonne santé…
Nous nous devons de faire un choix.
Soit lire le livre "l'humanité disparaitra, bon débarras", de Yves
Paccalet, rempli d'humour noir pour avoir un regard pessimiste, soit s’engager
à changer comme le propose Rifkin dans son ouvrage « une nouvelle
conscience pour un monde en crise ». Lorsqu'on lit ce livre, on sent que jamais
le monde n'a été si menacé et pourtant jamais les possibilités de rebondir
n'ont été aussi merveilleuses. Chaque individu doit faire ce choix. Soit de
mourir, soit de s’engager. Se suicider ou participer à un monde qui évolue vers
la vie, par soi et autour de soi. Passe le message à ton voisin !
« Ne pas choisir, c'est encore
choisir. » Jean-Paul Sartre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire