mercredi 9 octobre 2013

Alternatif Bien-être n°84 - Août 2013



Le prix Nobel, c’est chocolat ?


On sait déjà que le chocolat, c’est bon pour le moral… Mais savez-vous ce qu’un chercheur a récemment  découvert ? La consommation de cet aliment est en rapport avec le nombre de prix Nobel décernés. Autrement dit, plus on consomme de chocolat dans un pays (ramené au nombre d’habitants), plus on compte de lauréats de cet illustre prix…

Cette étude très sérieuse est parue dans le New England Journal of Medicine, une revue médicale de renommée internationale. C’est le Docteur Franz Messerli qui a constaté ce lien étonnant à la suite de ses recherches sur un rapport entre les flavonoïdes, présents dans le cacao et le vin, et une amélioration des capacités cognitives.

Savez-vous qui arrive en tête ? Avec ses 120 tablettes de chocolat consommées en moyenne par an et par habitant c’est la Suisse bien sûr !

Juste après la communauté helvétique vient la Suède, le pays d’Alfred Nobel, le fondateur de ce prix. Ce chimiste industriel fut l’inventeur de la dynamite. On pourrait encore faire un lien amusant : la Suisse connaissait-elle déjà les propriétés du chocolat lorsqu’une publicité bien connue pour une poudre chocolatée avait pour slogan : « c’est de la dynamite ! ».

Encore un fait surprenant, Eric Cornell déclarait  lors de la remise de son prix Nobel en 2001 : « J'attribue la quasi-totalité de mon succès à la très grande quantité de chocolat que je consomme». Et de rajouter : « si vous voulez un prix Nobel de chimie ou de médecine, vous pouvez vous permettre du chocolat au lait, mais pour un prix Nobel de physique, le chocolat noir est plus conseillé. »

Mais quelle est véritablement l’action du chocolat sur la créativité et le génie ? Serait-ce le magnésium, la théobromine, les flavonoïdes ou le tryptophane, un précurseur de la sérotonine qui génèrerait des idées lumineuses ? À ce que je sache, aucun de ces éléments n’agit directement sur la créativité. Mais une chose est sûre, c’est que plusieurs d’entre eux ont un effet anti-stress. Certains améliorent en plus les capacités intellectuelles. L’effet  du chocolat sur la créativité se cacherait t’-il donc là ? C’est fort possible car nous avons tous constaté un jour que le stress influait sur notre créativité, lors d’un examen par exemple. Et je fais le pari qu’on pourrait faire un lien entre la consommation de chocolat qui augmente et le  stress que nous vivons… Il est logique en tous cas que plus on élimine le stress, plus notre potentiel bat son plein.

Puisque c’est l’effet anti-stress qu’il faut rechercher, alors il faudrait que ce Docteur Franz Messerli fasse le même type de corrélation avec les plantes adaptogènes. Pour avoir été testées entre autres sur les cosmonautes ou les militaires, on connait bien les effets très positifs de ces plantes sur les performances physiques et mentales. Aujourd’hui, si le chocolat est un produit de consommation courante,  les plantes adaptogènes devraient l’être aussi !

Ce qui fait en partie la définition d’une plante adaptogène, c’est qu’elle est non toxique. On pourrait même en abuser. Alors si vous voulez que vos enfants soient des bienfaiteurs de l’humanité reconnus, en premier, faites-leur manger du chocolat. Mais donnez-leur également du ginseng, ou de l’éleuthérocoque. Ou optez pour la reine des adaptogènes… j’entends d’ici la rengaine de demain : « Le prix Nobel, c’est rhodiola ! »



Jean-François Astier

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