Le prix Nobel, c’est chocolat ?
On sait déjà que le chocolat, c’est bon pour le moral… Mais
savez-vous ce qu’un chercheur a récemment découvert ? La consommation de
cet aliment est en rapport avec le nombre de prix Nobel décernés. Autrement
dit, plus on consomme de chocolat dans un pays (ramené au nombre d’habitants),
plus on compte de lauréats de cet illustre prix…
Cette étude très sérieuse est parue dans le New England
Journal of Medicine, une revue médicale de renommée internationale. C’est le Docteur
Franz Messerli qui a constaté ce lien étonnant à la suite de ses recherches sur
un rapport entre les flavonoïdes, présents dans le cacao et le vin, et une
amélioration des capacités cognitives.
Savez-vous qui arrive en tête ? Avec ses 120 tablettes
de chocolat consommées en moyenne par an et par habitant c’est la Suisse bien
sûr !
Juste après la communauté helvétique vient la Suède, le pays
d’Alfred Nobel, le fondateur de ce prix. Ce chimiste industriel fut l’inventeur
de la dynamite. On pourrait encore faire un lien amusant : la Suisse
connaissait-elle déjà les propriétés du chocolat lorsqu’une publicité bien
connue pour une poudre chocolatée avait pour slogan : « c’est de la
dynamite ! ».
Encore un fait surprenant, Eric Cornell déclarait lors
de la remise de son prix Nobel en 2001 : « J'attribue
la quasi-totalité de mon succès à la très grande quantité de chocolat que je
consomme». Et de rajouter : « si vous voulez un prix Nobel de chimie ou de médecine, vous pouvez vous
permettre du chocolat au lait, mais pour un prix Nobel de physique, le chocolat
noir est plus conseillé. »
Mais quelle est véritablement l’action du chocolat sur la
créativité et le génie ? Serait-ce le magnésium, la théobromine, les
flavonoïdes ou le tryptophane, un précurseur de la sérotonine qui génèrerait
des idées lumineuses ? À ce que je sache, aucun de ces éléments n’agit directement
sur la créativité. Mais une chose est sûre, c’est que plusieurs d’entre eux ont
un effet anti-stress. Certains améliorent en plus les capacités
intellectuelles. L’effet du chocolat sur
la créativité se cacherait t’-il donc là ? C’est fort possible car nous
avons tous constaté un jour que le stress influait sur notre créativité, lors
d’un examen par exemple. Et je fais le pari qu’on pourrait faire un lien entre
la consommation de chocolat qui augmente et le stress que nous vivons… Il est logique en tous
cas que plus on élimine le stress, plus notre potentiel bat son plein.
Puisque c’est l’effet anti-stress qu’il faut rechercher, alors
il faudrait que ce Docteur Franz Messerli fasse le même type de corrélation
avec les plantes adaptogènes. Pour avoir été testées entre autres sur les
cosmonautes ou les militaires, on connait bien les effets très positifs de ces
plantes sur les performances physiques et mentales. Aujourd’hui, si le chocolat
est un produit de consommation courante, les plantes adaptogènes devraient l’être aussi !
Ce qui fait en partie la définition d’une plante adaptogène,
c’est qu’elle est non toxique. On pourrait même en abuser. Alors si vous voulez
que vos enfants soient des bienfaiteurs de l’humanité reconnus, en premier, faites-leur
manger du chocolat. Mais donnez-leur également du ginseng, ou de
l’éleuthérocoque. Ou optez pour la reine des adaptogènes… j’entends d’ici la
rengaine de demain : « Le prix Nobel, c’est rhodiola ! »
Jean-François Astier
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