Petite herboristerie deviendra grande
Thym,
coquelicot, rhodiola, bardane… Sur le marché français on peut facilement acheter
des plantes, au coin de la rue ou sur Internet. Mais il faut bien avouer que
dans la plupart des cas la vente est stérile. Elle est dépourvue de conseils
sur l’utilisation pratique du produit ou de recommandations complémentaires de
santé.
La
demande est pourtant croissante dans le domaine de la santé naturelle, et l’offre
bien insuffisante. Alors pourquoi est-il si difficile de développer une
activité de vente et de conseil, même pour une personne qui détient ces
compétences ? Des aptitudes qui s’apparentent finalement à celle d’un
herboriste.
L’histoire de Véronique est éloquente et j’aimerais tant que des
personnes comme elle, puisse transmettre leur passion au plus grand nombre…
Formée à
la naturopathie, Véronique a divulgué durant plusieurs années des conseils de
santé bénévolement au sein d’une association. Passionnée par les plantes de
santé, un projet de vie s’est imposé à elle au fil de sa pratique : ouvrir une
herboristerie. Ne disposant pas de fonds suffisants pour acquérir un pas de
porte, elle commença à vendre ses plantes sur les marchés et les salons bio de
sa région d’Indre et Loire autour d’Amboise où siège son entreprise. Elle créa
dans le même temps un site de vente en ligne pour toucher davantage de
personnes.
C’est un
parcours singulier mais en même temps de plus en plus fréquent. Les herboristes
n’existent plus officiellement mais de nombreuses personnes comme Véronique
sont portées par la passion des plantes et la volonté d’offrir autour d’eux leurs
conseils de santé. En cette 3ème année d’exercice, Véronique sent
qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure pour que son activité
perdure. Les herboristeries ont la vie dure car les plantes, malgré l’intérêt
qu’elles suscitent, rapportent moins que les médicaments. Elle aurait mieux
fait d’ouvrir une pharmacie ! Pour donner un second souffle à son projet,
Véronique a lancé une campagne de financement participatif (crowdfunding) pour
réunir la somme de 5350 euros.
Voulons-nous
que les choses bougent ? Le voulons-nous vraiment ? Alors nous pouvons
aider, chacun à notre niveau, des personnes comme Véronique qui portent un beau
projet.
Le
renouveau de l’herboristerie est attendu par beaucoup de consommateurs et « consomm’acteurs »,
mais ce renouveau manque de soutien,
notamment de l’état français qui ne reconnaît pas encore le métier
d’herboriste. C’est d’ailleurs la raison d’être, du Congrès National des Herboristes qui se tient cette année à Toulouse les 25 et 26 avril pour sa
troisième édition (www.ipsn.eu). Son objectif est clairement affiché : la
reconnaissance du métier. Là aussi J’y crois dur comme fer ! C’est pour
cela que j’ai d’ailleurs lancé l’herboristerie « Le Nouvel Herbier »
à Toulouse qui expose fièrement herboristerie
sur son enseigne (www.lenouvelherbier.com).
Soyons
les acteurs du changement ! Vous pouvez soutenir Véronique en vous rendant
ici : www.mymajorcompany.com/petite-herboristerie-deviendra-grande
Jean-François
Astier
« La
seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité
est celle de la coopération et du partenariat. »
Kofi
Annan
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